DISCERNEMENT ET CONFUSION
- Estelle Ndjengue.

- 11 nov.
- 25 min de lecture
INTRODUCTION
Le discernement est une capacité que Dieu a donné à l'être humain pour pouvoir juger d'une façon claire et saine les choses et les circonstances qui l'entourent. Certains parleront de "bon sens", d'autres de "perspicacité", "de lucidité" ou de "clairvoyance". Tous ces mots sont justes pour caractériser le discernement, dont l'essence même est la lumière. Autrement dit, le discernement est une sorte de lumière intérieure profonde, et justement parce qu'elle est profonde, tout le monde n'y accède pas toujours. Il est devient donc très difficile d'avoir du discernement si nous restons dans ce qui est superficiel.
En tant qu'enfants de Dieu, cela n'est pas notre partage. Dieu lui-même est par essence profond. Il va au fond des choses pour en apprécier la véritable nature ou leur véritable valeur. Ainsi, discerner nous permet de faire la distinction entre des choses mêlées. C'est ici qu'elle tranche avec la confusion. Dans la confusion, c'est le désordre, rien n'est à sa place. Or nous voyons bien qu'avant même de former l'Homme de la poussière de la terre, Dieu a dû d'abord mettre de l'ordre dans l'univers, en créant la lumière autour d'une terre qui était informe et vide, en séparant les eaux, en créant la végétation, etc. (Genèse 1 et 2). Dieu n'a pas accueilli l'Homme dans le tohu-bohu. L'homme n'est donc pas issu de la confusion, mais plutôt de l'ordre divin, dont le discernement est une clef. C'est le thème de notre programme de jeûne et de prière de cette semaine.
JOUR 1/LA SÉPARATION DES EAUX (1)
Genèse 1.6-8 : "Dieu dit : « Qu'il y ait une étendue entre les eaux pour les séparer les unes des autres ! » Dieu fit l'étendue et sépara ainsi l’eau qui est au-dessous de l'étendue de celle qui est au-dessus. Cela se passa ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le deuxième jour."Plusieurs études scientifiques attestent que des milliards d'années plus tôt, notre planète terre était complètement recouverte d'eau. D'aucun cherchent encore ce qui aurait provoqué cet assèchement au point de laisser découvrir les continents, même si certaines théories sont déjà avancées [1]. Dans la bible, nous avons pourtant la réponse. Genèse 1.2 dit que « l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux », alors que la terre était encore « informe et vide ». Or plus tard, Dieu a dû séparer ces eaux entre elles (Genèse 1.6-7) d'une part; d'autre, il a dû faire apparaître la terre en rassemblant les eaux qui étaient restées au-dessous du ciel (Genèse 1.9-10).
Tout ce processus d'apparition terrestre est finalement le fruit d'une séparation préalable entre deux eaux, c'est-à-dire deux choses qui semblent avoir la même nature, ou en tout qui ont au moins la même apparence. Ce n'est qu'à partir de là que Dieu put libérer la terre qui était engloutie dans cette grande masse aquatique, et par la suite, y faire pousser la végétation, des arbres fruitiers que nous avons aujourd'hui.
Le travail de ce deuxième jour de la création est révélateur d'un principe de vie : pour voir certains fruits, il est impératif que nous puissions séparer les eaux des eaux ce qui dans nos vies. C'est l'utilité du discernement. Tant que cette séparation n'a pas lieu, comme la terre à l'origine, nous serons comme engloutis dans des eaux. Nous serons submergés dans la confusion. Nous prendrons facilement ce qui parait bon pour mauvais, et ce qui parait mauvais pour bon. Notre intelligence dans les choses de Dieu et de la vie en général sera très limitée, et nous serons plus facilement trompés par le diable, ou même par notre propre cœur.
En quoi consiste la séparation des eaux ?
La séparation des eaux d'avec les eaux sur le plan individuel peut consister à séparer ce qui est mauvais de ce qui est bon, mais pas uniquement cela (voir "la séparation des eaux - 2ème partie").
Dans le premier cas, en ce qui concerne la séparation du bon du mauvais, nous faisons référence à cette parole de Dieu dans Jérémie 15.16 :
« (…) Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est sans valeur, tu seras comme ma bouche.(…)» Dans la suite, aux versets 20 et 21, il dit :
« 20Je ferai de toi un mur de bronze inébranlable pour ce peuple. Ils te feront la guerre, mais ils ne l’emporteront pas sur toi, car je serai moi-même avec toi pour te sauver et te délivrer, déclare l'Eternel. 21Je te délivrerai des hommes mauvais, je te libérerai des hommes violents. » (Jérémie 15.20-21)Beaucoup de personnes dans leurs prières proclament : "Ils me feront la guerre, mais ils ne l’emporteront pas sur moi!". Cependant, ils ignorent ou oublient ce que Dieu a dit juste avant cette promesse :
«Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est sans valeur, tu seras comme ma bouche».Si nous associons dans notre vie les eaux précieuses et les eaux viles sous prétexte que toutes sont des eaux, nous refusons de discerner, nous refusons de distinguer, et la conséquence en est que nous nous exposons à nous faire engloutir par l'ennemi, tout comme la terre était complètement engloutie dans les eaux avant que Dieu ne procède aux différentes séparations.
En pratique, nous pouvons par exemple avoir l'habitude d'aider les autres. En tout cas, nous disons leur rendre service. Mais dans la manière dont nous « rendons service », il y a en réalité du faux.
1/Prenons le cas de l'usurpation d'identité.
a/Un tel ira passer un examen à la place de son ami en utilisant même son nom, parce que ce dernier n'est pas en mesure de le passer ou parce qu'il doute de ses capacités à le réussir. Et pourtant, aux yeux de beaucoup, ce n'est pas une tricherie; c'est une aide, c'est un service qu'il lui rend.
Dans un autre cas de figure, un tel aide son ami à préparer son examen. Il l'aide à réviser, à comprendre les notions difficiles afin que le candidat soit prêt pour le jour J.
Dans les deux cas, en apparence il y a « aide » ou « service rendu ». Ce sont tous deux « des eaux ». Mais en réalité, ce ne sont pas les mêmes eaux. Il faut les distinguer. Les unes sont glorieuses (l'aide à la révision dans le second cas), et les autres sont viles (la tricherie, l'usurpation d'identité, dans le premier cas).
b/Vous voulez aider une personne à s'en sortir, et elle vous demande vos pièces d'identité pour trouver du travail, parce qu'elle n'en possède pas, ou parce qu'elle ne veut pas être repérée. Elle finit par obtenir ce qu'elle cherche, mais en la laissant prendre votre identité, vous avez collaboré à son péché, sous prétexte que voulez lui rendre un service et même que « Dieu a dit d'aider son prochain!»🤔.
2/Sur l'intégrité professionnelle.
Vous devez faire un rapport sur une personne à vos collaborateurs, mais vous savez que son comportement n'est pas élogieux. Cependant, pour lui éviter de perdre un avantage, vous mentez sur votre rapport. En apparence vous pensez « aider» la personne. Cette aide, ce sont les eaux non séparées. Mais si vous séparez les eaux du mensonge de ceux de la vérité, vous verrez qu'il vous faudra dire ce qui est vrai.
3/Sincérité dans les relations amoureuses.
Vous comptez vous mariez, mais uniquement pour obtenir un avantage quelconque. Vous vous entendez avec votre futur conjoint sur ce point. Vous ne vous aimez pas forcément, et vous ne voulez même pas vous engager sérieusement. Vous comptez garder votre « liberté », vivre comme vous voulez, avoir même si possible, d'autres partenaires. Mais parce que vous cherchez un avantage que la loi vous offre en cas de mariage, vous convolez en justes noces. Pour vous, vous êtes entrain « de vous rendre un service », et c'est donc une bonne chose. Dans ce cas, c'est le mariage ici qui représente les eaux. La séparation des eaux d'avec les eaux consistera à reconnaitre les véritables intentions du mariage qu'on contracte, et de s'en repentir devant Dieu qui est capable de tout restaurer, si l'on reconnait qu'il n'a pas été contracté par amour, mais uniquement par intérêt.
En ces temps de la fin, le mal devient bien et le bien devient mal. Veillons à ne pas tomber dans le piège de cette interversion. Choisissons de façon franche de séparer les eaux dans nos vies, en rejetant ce qui déplait à Dieu quelque soit le nom qu'on lui donne, et retenons ce qui lui est agréable, quelque soit aussi le nom qu'on lui donne. Ne nous limitons plus à la simple apparence des choses (service à rendre, aide, gentillesse, etc), mais allons au fond de la nature même de ces choses pour en apprécier la valeur devant Dieu.
PRIÈRE/Père céleste, révèle-moi ce qui dans ma vie relève des eaux d'en bas et ce qui relève des eaux d'en haut. Je veux me séparer de tout ce qui est vil à tes yeux. Je veux garder uniquement ce qui t’est agréable, et me débarrasser de ce qui te déplait, peu importe les noms que les hommes donnent à ces choses. Ce qui m'importe, c'est comment toi tu les nommes. Je crois que par ton Saint-Esprit, je reçois les révélations nécessaires sur ce sujet. Au nom de Jésus je prie. Amen.
JOUR 2/LA SÉPARATION DES EAUX (2)
Si séparer les eaux peut consister en une séparation du mauvais du bon, elle peut aussi consister en une séparation des choses qui ne nous correspondent pas, d'avec celles qui nous correspondent mieux. Dans ce cas précis, les eaux d'en haut ne sont pas meilleures en général que celles d'en bas qui sont tout aussi bonnes, mais il s'agit désormais d'identifier ce qui est valable pour notre vie spécifique, et ce qui sans être forcément mauvais en soi, ne l'est pas.
Par exemple, il est écrit qu'une femme veuve est libre de se marier à qui elle veut, seulement, que ce soit dans le Seigneur (1 corinthiens 7.39). À vrai dire, le principe concerne toute personne homme comme femme, veuve ou pas, qui est en Christ, et qui veut se marier. En effet, il est évident qu'un mariage avec une personne qui n'est pas encore en Christ est une association entre ténèbres et lumière, ce qui ne glorifie pas Dieu; d'où 2 corinthiens 6.14 :
« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?»Si ce point est déjà clair pour beaucoup, reste un autre niveau de discernement un peu plus fin. Est-ce qu'en tant qu'enfant de Dieu, disciple de Jésus-Christ, l'on peut épouser une personne juste parce qu'elle est aussi chrétienne ?
La réponse est en réalité non, si vraiment vous voulez vous soumettre à la volonté de Dieu. Deux femmes X et Y peuvent être en Christ, et aimer beaucoup le Seigneur, mais il y en a une (exemple : X) qui vous correspondra mieux par rapport à l'autre (Y), tenant compte des plans que Dieu a pour vous. Ce n’est pas que l'autre (Y) n'est pas une bonne personne, mais c'est que Dieu seul sait où il vous amène, et il sait également où il amène sa fille Y. Nous avons des dons, des talents, et des appels différents. Même si deux personnes aiment beaucoup le Seigneur Jésus, cela n'empêche pas une incompatibilité entre eux, incompatibilité qui n'est pas basée sur leur foi commune, mais plutôt sur leurs destinées respectives. Autrement dit, en tant que chrétien, vous serez toujours compatible avec toutes les chrétiennes sur le plan de votre foi commune en Jésus-Christ. Mais vous ne serez pas forcément compatible avec toutes les chrétiennes sur le plan de votre destinée. Dieu seul connait vos partenaires de destinée, et en particulier celle qu'il vous faut. C'est valable pour les femmes. Un homme peut être un bon chrétien, mais pas forcément le bon mari pour vous.
Que faire alors ?
Faire confiance à Dieu qui est plus perspicace que vous en termes de choix. Il a déjà prévu quelqu'un pour vous.
Ce qui est valable sur le plan du mariage l'est aussi pour tous les différents types de relations (ex : amicales, professionnelles, etc).
En conclusion, discerner consiste non pas seulement à séparer les eaux viles de celles qui sont précieuses, mais aussi, à bien identifier ce qui nous correspond le mieux même parmi les eaux précieuses, en fonction des plans que Dieu a pour nous. D'où l'importance de grandir dans la connaissance de son identité en Christ.
PRIÈRE/Père, merci de m’accorder la grâce de discerner ce qui bon pour moi, par rapport à ce à quoi tu m’appelles. Au nom de Jésus je te le demande. Amen.
JOUR 3/GRANDIR DANS LA CONNAISSANCE DE SON IDENTITÉ, UN OUTIL DE DISCERNEMENT.
Quand on ne sait pas qui on est, on ne sait pas où on va dans la vie. Un pompier, lorsqu'il se lève chaque matin pour aller travailler, il se dirige directement dans la caserne de pompiers où il est affecté. Un infirmier se dirige directement à la clinique ou à l'hôpital où il exerce. Un menuisier n'ira pas dans un cabinet d'avocat ou un poste de police, mais plutôt dans sa menuiserie. Si vous lui demandez pourquoi? Il vous répondra : "qu'est ce que je vais faire dans un cabinet d'avocat ? Ou dans un poste de police? Je ne suis ni avocat, ni policier! Je suis menuisier, alors, je vais travailler dans ma menuiserie".
Aujourd'hui, beaucoup d'entre nous sommes un peu perdus dans nos vies, quoiqu'elles paraissent bien « rangées », tout simplement parce que nous ignorons qui nous sommes vraiment. Nous ignorons pourquoi nous sommes nés sur terre, nous ignorons notre statut par rapport à Dieu. Alors, nous vivons un peu ça et là, on cherche ou on se cherche...bref, on erre, sans but concret, ou en se trompant de buts. C'est cette ignorance-là qui crée la confusion dans notre esprit. On tâtonne, on teste, parfois on tourne en rond, parfois on croit avoir enfin trouvé ce qu'il nous faut, mais plus tard, on réalise encore qu'il nous manque quelque chose. A priori, ce n'est plus le lot d'un enfant de Dieu. Cependant, il arrive que même étant enfant de Dieu, on ne soit pas encore parfaitement aligné avec les implications de notre nouvelle identité, celle que nous avons reçu lorsque nous avons abandonné les rênes de notre vie à Jésus-Christ.
Il est important de réaliser qu'en tant qu'êtres humains nous ne sommes pas n'importe qui. Nous sommes normalement d'une race royale, et bien plus royale que ce nous avons l'habitude de voir sur terre. En principe, notre royauté est divine. Il suffit de s'y reconnecter en faisant alliance avec Jésus-Christ.
1 Pierre 2.9 : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière »Cette reconnexion s'opère par une naissance non plus selon la chair, mais en esprit, car à la base, nous sommes esprit, âme et corps. Le vrai « nous » est à l'intérieur, et non pas juste au niveau du corps physique. Et comme c'est de Dieu seul que provient cette naissance en esprit, c'est Lui qui est le propriétaire de notre vie. C'est donc lui seul qui a le droit de la diriger, et il sait très bien le faire. Nous ne sommes alors comme des « brebis égarées » ou des « âmes errantes ». Nous sommes « fils/filles de Dieu », le Roi de tout l'univers, le roi des rois, titre que Jésus lui-même porte d'ailleurs (Apocalypse 19.16).
Jean 1.12-13 (à propos de Jésus-Christ comme lumière du monde) : « Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.»Votre passé est passé. Vous êtes une nouvelle personne en Jésus-Christ, en qui vos péchés sont tous pardonnés. Physiquement peut-être rien ne semble avoir changé, mais à l'intérieur de vous, la lumière divine a jailli! Vous êtes différent de la personne que vous étiez avant Christ.
2 corinthiens 5.17 : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.»Dès lors, vos ambitions, vos objectifs, doivent avoir changé, puisque vous ne vivez plus pour vous-même, ou pour quelqu'un d'autre; vous vivez désormais pour Dieu qui vous a affranchi des ténèbres et replacé dans votre position d'origine, celle de fils/fille de Dieu.
Galates 2.20 : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Ma vie en tant qu’homme, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livré à la mort à ma place.»Dieu est désormais votre Père. Vous ne pouvez donc plus conduire votre vie, comme si vous étiez un orphelin. En effet, sans père, on n'a pas de repères. Mais avec Dieu comme Père, nous avons le meilleur des repères.
Galates 4.6-7 : « Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu»En évoluant dans notre relation avec Dieu, nous verrons même que nous sommes bien plus que des « enfants de Dieu ». Nous sommes destinés à être « l'épouse de son Fils Jésus-Christ ». Bonne nouvelle pour ceux qui aspirent au mariage. Non seulement Dieu est capable de nous bénir avec un bon mari/une bonne femme, mais en plus, pour l'éternité, nous sommes mariés à Christ. C'est aussi une bonne nouvelle pour ceux qui se sentent oppressés par « des maris spirituels » ou des « femmes spirituelles » qu'on appelle encore « maris de nuit », « femmes de nuit ». En effet, nous n'avons qu'un seul mari spirituel, qui est Jésus-Christ. Tous les autres ne sont que des usurpateurs, et sur cette base-là, tout esprit de mari ou de femme de nuit est chassé! Nous ne sommes donc plus à la merci d'esprits succube [3] ou incube [4], car nous sommes par son sang, en alliance avec un nouveau « mari », Jésus-Christ.
2 corinthiens 11.2 : « Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure »Osée 2.16, 19-20 : « 16En ce jour-là, dit l'Eternel, tu m'appelleras: Mon mari! et tu ne m'appelleras plus: Mon maître! (…) 19Je serai ton fiancé pour toujours; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde; 20je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l'Eternel.»Ésaïe 54.5 : « Car ton créateur est ton époux: L'Eternel des armées est son nom; Et ton rédempteur est le Saint d'Israël: Il se nomme Dieu de toute la terre »Ésaïe 62.4 : « On ne te nommera plus délaissée, On ne nommera plus ta terre désolation; Mais on t'appellera mon plaisir en elle, Et l'on appellera ta terre épouse; Car l'Eternel met son plaisir en toi, Et ta terre aura un époux.»Dans proverbes 8.5, la Sagesse de Dieu s'écrie :
« Hommes, c'est à vous que je crie, Et ma voix s'adresse aux fils de l'homme. Stupides, apprenez le discernement; Insensés, apprenez l'intelligence. Ecoutez, car j'ai de grandes choses à dire, Et mes lèvres s'ouvrent pour enseigner ce qui est droit.»Si elle crie ainsi, c'est pour interpeller des consciences endormies, c'est pour réveiller celui qui est dans l'insouciance, naïf. En effet, l'insouciance ou la naïveté sont le lot même de celui qui manque de discernement, aussi se retrouve t-il souvent balloté par n'importe quel vent doctrinal. Mais en prenant l'habitude d'écouter les enseignements de la sagesse (nb : écouter suppose obéir à la parole entendue), il grandit lui-même en sagesse et donc en discernement, puisque le discernement n'est qu'un aspect de la sagesse parmi d'autres.
Proverbes 8.12 : « Moi, la sagesse, j'ai pour demeure le discernement (…) »Ephésiens 4.11-15 : « 11C’est lui qui a fait don de certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélistes, et d’autres encore comme pasteurs et enseignants. 12Il a fait don de ces hommes pour que ceux qui appartiennent à Dieu soient rendus aptes à accomplir leur service en vue de la construction du corps du Christ. 13Ainsi nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’adultes, à un stade où se manifeste toute la plénitude qui nous vient du Christ. 14De cette manière, nous ne serons plus de petits enfants ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d’enseignements, à la merci d’hommes habiles à entraîner les autres dans l’erreur. 15Au contraire, en exprimant la vérité dans l’amour, nous grandirons à tous égards vers celui qui est la tête : le Christ.»En conclusion, la mise en pratique des enseignements de la sagesse divine nous fait grandir en Christ. Nous apprenons par eux à connaitre DIEU tel qu'il est réellement, et par ricochet, à nous connaitre nous-mêmes en tant que fils/filles de Dieu. De cette manière, la confusion perd du terrain dans notre esprit, et laisse place au discernement.
PRIÈRE/Père, merci de m'avoir accordé une nouvelle identité en Christ. Je l'accepte. Je suis ta fille/ton fils, je t'appartiens. C'est toi qui conduis désormais ma vie comme tu l'entends. Tu m'amènes où tu veux. Ton timing est le mien. Merci de me faire grandir dans la connaissance de qui je suis vraiment en Toi. Je crois qu'en pratiquant les enseignements de ta sainte sagesse, je gagne en discernement. Au nom de Jésus je te prie. Amen.
JOUR 4/INTÈGRE PAR PEUR OU PAR AMOUR ? (1)
Job 1.8 : « L'Eternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre ; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. »Job était un homme intègre devant Dieu et Dieu l'appréciait. Mais lorsqu’on l'entend parler, alors qu’il le croit responsable de ses douleurs, on a l'impression que Job craignait Dieu surtout parce qu'il avait peur de Lui, de ses jugements, et non parce qu'il connaissait sa grâce. Il dit par exemple à Eliphaz son ami :
Job 23.15-16 : « Voilà pourquoi sa présence m’épouvante ; Quand j'y pense, j'ai peur de lui. Dieu a brisé mon courage, Le Tout-Puissant m'a rempli d'effroi. »Parfois nous sommes intègres avec les autres, avec nos proches, nos voisins, notre employeur, nos pasteurs, nos compagnons dans la foi, mais ce n'est pas tant l'amour qui est à la fondation de cette intégrité. D’aucun dira, il vaut mieux ça que rien. Il vaut mieux un homme intègre dans ses relations avec les autres qu'un pervers, un menteur, ou une personne malhonnête en général. Cependant, la séparation des eaux d'avec les eaux suppose qu'il y a « intégrité » et « Intégrité ». L'une a pour but d’éviter tout jugement de Dieu qu'on pense fouettard, ou peut-être simplement de se donner une belle image devant les autres. On cherche alors à se sanctifier nous-mêmes par de bonnes actions. On pense qu'à force d'être plutôt « correct (e) », d'être un homme fidèle à sa femme/une femme fidèle à son mari, on sera justifié de tous nos péchés, on ira au paradis. On pense qu'en étant un bon parent à l'égard des membres de sa famille, nous serons justifiés devant Dieu. On pense qu'en évitant la corruption dans notre milieu professionnel, à force d'être toujours ponctuel et jamais en retard, alors, la balance de nos bonnes actions devant Dieu sera élevée. C'est pourquoi même sans connaître Jésus-Christ, beaucoup de personnes essaient de marcher dans « l'intégrité ». Mais c'est une intégrité fragile. Celle qui est solide et éternelle, c'est l'intégrité que vous manifestez lorsque vous avez connu l'amour du Père céleste. Lorsque vous êtes vraiment conscient que vous ne vivez que par sa grâce, c'est-à-dire que rien de ce que vous pouvez vivre de bien n'est le fruit de vos efforts exclusifs, mais uniquement de Dieu qui vous a favorisé parce qu'il vous aime.
Il est presque facile de déceler l'intégrité fondée sur la peur. Dieu permettra par exemple certaines situations dans votre vie ou dans la vie de votre prochain, et votre réaction (cachée ou ouverte) démontrera la nature profonde de votre intégrité.
Par exemple, vous pensez être quelqu’un de bien, et on vous dit même assez souvent que vous êtes une bonne personne. Vous travaillez dur, vous êtes beau/belle, vous avez de l'expérience, vous encouragez beaucoup de personnes, vous en formez d'autres, etc. Vous vous êtes peut-être sacrifié pour telle cause qui vous paraît juste. Cependant, devant ce collègue qui à peine arrivé dans la boîte et qui est déjà promu à ce poste dont vous rêviez, vous criez à l'intérieur de vous "injustice !😠" Selon vous, c’est vous qui méritiez ce poste.
Devant cette sœur, ce frère, cet (te) ami (e) qui se marie bientôt, tandis que vous attendez encore l'heureux (se) élu (e), vous vous sentez abandonné (e) par Dieu. Vous êtes mécontent (e).
Devant cette personne qui vient d'avoir son bébé👼, vous avez du mal à vous réjouir pour elle, parce que vous n'avez pas encore d'enfants. Devant cet ancien camarade qui semble avoir accompli certaines choses dans la vie, vous êtes jaloux et pensez que la vie est injuste parce que vous étiez meilleur que lui sur les bancs d'école.
Devant cette personne qui vient de commencer un ministère pastoral et dont l'église est déjà remplie jusqu'à craquer, vous êtes frustré, parce que vous avez commencé avant elle. Devant cette sœur qui vient à peine d’arriver à l'église et à qui l'on confie une responsabilité, ou qui est bénie d'une manière quelconque, vous êtes amer (e), parce que vous êtes selon vous, ancien (ne), vous avez beaucoup servi dans cette église. Vous estimez même qu’on ne vous considère pas assez malgré « vos loyaux services » rendus à cette communauté.
L'amertume est un indicateur fort de ce que notre intégrité était fondée sur la peur ou le mérite et non sur la conscience de la grâce de Dieu pour nous. Or Dieu ne veut pas que nous portions des masques, parce que lui-même n’en porte jamais. Lui est intègre, et son intégrité est saine parce qu’elle se fonde sur son amour. Voilà le modèle.
PRIÈRE/Père céleste merci de m’apprendre à être intègre non par peur du rejet ou de quoique ce soit, mais parce que j’aurai accepté ton amour pour moi. Au nom de Jésus je prie. Amen.
JOUR 5/TOUTE SOUFFRANCE N'EST PAS LE FRUIT D'UN PÉCHÉ
Texte de référence : livre de Job (la bible)
Les trois amis de Job avaient automatiquement mis les souffrances de Job sur le compte d'un péché caché. Mais Job lui-même reprochait à Dieu "une injustice" parce que selon lui il ne devrait pas passer par cette situation, étant donné qu'il se considérait juste. Tous les quatre étaient donc persuadés qu'on ne peut souffrir sans avoir commis de péché. Dans leur raisonnement, il y a un refus de la souffrance en guise d'épreuve de notre foi. En effet, il est possible que même sans qu'on ait offensé Dieu d'une manière particulière, nous passions par le feu de l'épreuve. Cela fait partie de l'alliance que nous avons faite avec lui. Dans cette alliance, Dieu s'est engagé à éprouver notre foi, notre engagement pour lui [2]. Le but n'est pas que l’on souffre pour souffrir, mais qu'on le connaisse davantage. Or comme pour le connaître, notre chair (mauvais penchants) doit mourir, alors, forcément nous aurons un peu (voire beaucoup) mal. Plus précisément, c'est l'orgueil de la chair qui est mise à mal afin que notre âme soit davantage belle devant Dieu. C’est pourquoi il est écrit :
"12Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. 13Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. 14Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous" (1 Pierre 4.12-14)Parfois, nos souffrances ont pour but le salut d'autres personnes, de telle sorte qu'au final, cette souffrance-là n'est là que pour glorifier Dieu. Par exemple, ce n'est pas parce qu’ils avaient péché que Paul et Silas avaient été jetés en prison en Macédoine. Au contraire, c'est même parce qu'ils avaient bien agi en délivrant une femme qui était possédée par un démon. Au lieu de se lamenter comme beaucoup l’auraient fait, les deux serviteurs de Dieu l’ont loué, ce qui a permis la délivrance des prisonniers et la conversion du geôlier qui était de garde (Actes 16.25-40).
Ce n'était pas parce que Daniel avait péché qu'il avait été jeté dans la fosse aux lions ; au contraire, c'est parce qu'il avait tenu ferme dans sa foi en Dieu. Il était prêt à mourir car il savait qu'il était innocent devant Dieu (Daniel 6.2-29). Il en est de même pour ses trois amis jetés dans une fournaise ardente par un roi orgueilleux qui leur réclamait l'adoration (Daniel 3).
Ce n'est pas parce qu'il avait péché que Jérémie, comme beaucoup d'autres prophètes tués, avait été maltraité, jeté en prison, insulté par les gens de sa génération. C'est justement parce qu'il restait fidèle à Dieu malgré les persécutions et ses prédictions qui ne faisaient pas plaisir. Le diable ne supporte pas ce genre de personnes, aussi avait-il a suscité contre eux le rejet social. Ils étaient vus comme du rebut. Personne ne voulait d'eux, et tout le monde se moquait d'eux. Mais c'était leur croix qu'ils portaient, et non la conséquence d'un péché caché.
1 corinthiens 4.9-13 : « 9Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. 10Nous sommes fous à cause de Christ ; mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés ! 11Jusqu'à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes maltraités, errants çà et là ; 12nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; 13calomniés, nous parlons avec bonté ; nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu'à maintenant. »Il y a donc des souffrances certes qui sont liées à nos mauvaises attitudes, mais il y en a qui sont tout simplement la croix que nous portons pour l'amour de Jésus-Christ qui a dit :
"Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera" (Jean 12.26).Ne tombons donc pas dans la confusion en tirant des conclusions hâtives lorsque nous voyons une personne souffrir. Il faut discerner : l'encourager à se repentir si sa souffrance est le fruit du péché, et l'honorer même lorsque cette souffrance est le fruit d'une consécration sérieuse pour Jésus. Elle sert Dieu. En effet, si le Père honore de telles personnes comme Jésus le dit dans Jean 12.26, en tant que ses fils, on ne peut que faire pareil.
Philippiens 2.27-30 (Propos de Paul, au sujet du frère Epaphrodite) : "27Il a été malade, en effet, et tout près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n'eusse pas tristesse sur tristesse. 28Je l'ai donc envoyé avec d'autant plus d'empressement, afin que vous vous réjouissiez de le revoir, et que je sois moi-même moins triste. 29Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes. 30Car c'est pour l'œuvre de Christ qu'il a été près de la mort, ayant exposé sa vie afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez."PRIÈRE/Merci Saint-Esprit de Dieu de me donner ton discernement dans les différentes souffrances que je peux observer chez mon prochain, ou que moi-même je peux traverser. Aide-moi à ne pas tomber dans la confusion afin de rester aligné à ta sainte volonté. Amen.
JOUR 6/DISCERNER LES TEMPS.
A- Les eaux du jugement ou les eaux de la bénédiction ?
Dieu envoie ses pluies, mais selon ses différents desseins, les buts sont différents. Il nous revient de le discerner aussi afin d'adopter la bonne attitude lorsque ces eaux descendent.
Job 37.11-13 (à propos des nuages) : " 11Il charge de vapeurs les nuages, Il les disperse étincelants ;12Leurs évolutions varient selon ses desseins, Pour l'accomplissement de tout ce qu'il leur ordonne, Sur la face de la terre habitée ;13C'est comme une verge dont il frappe sa terre, Ou comme un signe de son amour, qu'il les fait apparaître."Job 38.22-23 : "22« Est-ce que tu es allé jusqu’aux réserves de neige ? Est-ce que tu as vu les greniers de grêle ? 23Je les ai gardés pour les temps de malheur, pour les jours de combat, pour les temps de guerre."Dieu avait par exemple envoyé lors du déluge, de fortes pluies. C'étaient des eaux de jugement, ce que Job 37.13 appelle "la verge".
Genèse 7.11-12 : « 11L'an 600 de la vie de Noé, le dix-septième jour du deuxième mois, toutes les sources du grand abîme jaillirent et les écluses du ciel s'ouvrirent. 12La pluie tomba sur la terre pendant 40 jours et 40 nuits.»Mais dans le cas d'Israël qui n'avait pas vu de pluie depuis trois ans, lorsque le prophète Eli pria, Dieu envoya une pluie, et là c’étaient des eaux de bénédiction. C'était la manifestation de son amour pour les hommes.
1 rois 17.1 : ‘Elie le Thishbite, l'un des habitants de Galaad, dit à Achab : « L'Eternel, le Dieu d'Israël, dont je suis le serviteur est vivant ! Il n'y aura ces années-ci pas de rosée ni de pluie, sauf sur ma parole. »’1 rois 18.1 : ‘Bien des jours passèrent et, au bout de 3 ans, la parole de l'Eternel fut adressée à Elie : « Va te présenter devant Achab et je ferai tomber de la pluie sur le pays. »’1 rois 18.45 (la pluie revient) : « En quelques instants, le ciel devint noir de nuages, le vent souffla et il y eut une forte pluie. Achab monta sur son char et partit pour Jizreel. »Aujourd'hui quand il pleut, on se plaint, alors que Dieu est en train de nous bénir. Les terres ont besoin d'eau pour être arrosées, pour rendre fertile le travail des agriculteurs dont nous allons encore acheter les produits pour nous nourrir. C'est donc pour notre bien qu'il pleut, et au lieu de remercier Dieu pour cela, nous rouspétons parce que nous sommes mouillées. De même, quand Dieu envoie des pluies ravageuses, c'est un appel à la repentance. Au lieu de chercher des solutions par nos propres forces et de le maudire, nous devons plutôt nous humilier, reconnaître les torts de notre peuple, et parce qu'il est fidèle, Dieu nous restaurera.
Discerner les eaux du jugement et les eaux du bonheur nous aide donc à adopter la bonne attitude selon les circonstances.
B - Un temps pour tout.
1 chroniques 12.32 : "Des fils d'Issacar, ayant l'intelligence des temps pour savoir ce que devait faire Israël, deux cents chefs, et tous leurs frères sous leurs ordres. "La confusion touche aussi bien souvent lorsque nous ne savons pas discerner les différentes saisons de notre vie. Le discernement de nos saisons suppose que l’on sache à quel moment il faut faire ou ne pas faire, le temps d'agir ou de s'abstenir d'agir, le temps de continuer une activité, ou de l'arrêter. Dans Ecclésiastes 3.1-8, il est écrit :
" 1il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: 2un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; 3un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir; 4un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; 5un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements; 6un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter; 7un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler; 8un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix."Quand Dieu envoyait la manne à son peuple dans le désert, il y avait un temps pour la ramasser ([tôt] le matin) et un temps pour la conserver (pas plus de 24h, sauf la veille du jour du sabbat). En dehors de ces timing, soit la manne fondait sous l'effet de la chaleur du soleil, soit elle pourrissait. Ainsi, lorsqu’on allait la chercher vers midi au lieu du matin, la manne avait déjà fondu. De même, ceux qui la conservaient au-delà de 24h la retrouvait le lendemain infestée de vers .
Exode 16.19-21 : "19Moïse leur recommanda : —Que personne n’en garde jusqu’à demain matin. 20Mais certains ne lui obéirent pas et en gardèrent pour le lendemain ; il s’y mit des vers et cela sentait mauvais. Alors Moïse se fâcha contre ces gens. 21Tous les matins, ils ramassaient donc la manne, chacun la ration nécessaire à sa nourriture. Quand le soleil devenait chaud, elle fondait."C'est un principe de vie qui illustre bien Ecclésiaste 3.1-8 : lorsque c'est le temps de faire quelque chose, il faut en profiter. Il faut respecter ce temps. Si nous agissons en avance ou en retard, nous ne récolterons rien. De même, si nous continuons de faire, de garder ce que nous devons accepter de perdre, ou de retenir ce qui doit partir, nous appelons la pourriture dans notre vie.
Au-delà de 24h de conservation de la manne, c'étaient les vers. Au-delà du temps qui doit être le nôtre pour faire, garder ou retenir, ce seront aussi les vers que nous appelons dans notre vie. Sachons discerner ces temps-là pour notre propre bien. Il est possible de demander cette intelligence à Dieu, car il accorde sa sagesse à qui le lui demande.
Jacques 1.5 : "Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. "PRIÈRE/Père, tu as donné aux fils d'Issacar l'intelligence pour discerner les temps. Je crois que par ton Saint-Esprit, tu m'as accordé aussi cette grâce. Aide-moi s'il te plait à marcher dans cette sagesse, afin que je sache exactement quoi faire au moment où il faut le faire. Au nom de Jésus je prie. Amen.
JOUR 7/PRIÈRE
Prenons :
au moins 1h de prière (en esprit),
un moment d'écoute de la voix du Saint-Esprit.
[2]L'ALLIANCE ARC-EN-CIEL🌈, spécifiquement : « 2- Orange: l'alliance de la purification »
[3] Esprit succube : démon qui revêt une apparence femelle, généralement humaine, afin d'entretenir des rapports sexuels avec un homme; Définitions : succube - Dictionnaire de français Larousse
[4] Esprit incube : démon qui revêt une apparence mâle, généralement humaine, afin d'entretenir des rapports sexuels avec une femme; Définitions : incube - Dictionnaire de français Larousse



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