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SOYONS DIGNES DE JÉSUS-CHRIST.

Matthieu 10.37-38 : «37Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. 38Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi

Jésus dit que celui qui aime ses parents plus que lui ou qui ne prend pas sa croix et ne le suis pas, n'est pas digne de lui.

«Être digne de», c'est mériter (quelque chose). C'est aussi être en conformité, ou en harmonie avec; c'est être à la mesure de [1]. Le mot grec « axios » qui est traduit dans ces versets par «digne» signifie :

« avoir du poids, avoir le poids d'une autre chose de même valeur

  1. correspondant à une chose

  2. de celui qui a mérité quelque chose, qui est digne (à la fois dans le bon et le mauvais sens) » [2]

Être digne de Jésus, c'est avoir le même poids que lui, la même valeur que lui. Être digne de Jésus, c'est lui correspondre parce qu'on est en harmonie avec lui. Être digne de Jésus, c'est « le mériter » (entre guillemets). Je m'explique. Nous savons que nous ne sommes pas sauvés par nos propres mérites, mais uniquement par le mérite de Jésus-Christ. C'est en cela que nous disons que nous sommes graciés.

Ephésiens 2.8-9 : « 8En effet, c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. 9Ce n'est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.»

Cependant, en ce qui concerne la sanctification de nos âmes, il y a une dose de mérite qu'on peut intégrer, qui ne consiste pas à produire des efforts que nous-mêmes nous jugeons nécessaires pour ressembler à Jésus. Ce mérite s'apprécie dans l'acceptation des exigences de Jésus en particulier, l'acceptation de certaines souffrances pour lui. Nous cherchons souvent à mériter le ciel en faisant pleins d'œuvres, or Jésus nous a déjà montré le chemin : accepter de porter sa croix, qui implique souffrir pour lui. Si on pouvait donc parler de « mériter le ciel » (ce qui en soi n'est pas si correct, mais disons le pour mieux nous faire comprendre), ce serait accepter de souffrir pour Jésus selon les instructions précises qu'il est entrain de tracer pour chacun de nous personnellement. Il ne s'agit donc pas de choisir nous-mêmes le type de souffrance que nous voulons traverser, mais plutôt d'accepter le type de souffrance par lesquelles Jésus a choisi d'avance de nous faire traverser.

Par exemple, le général syrien Naaman, pour être guéri de sa lèpre, aurait peut-être préféré aller faire la guerre comme il en avait l'habitude, plutôt que d'aller se laver au jourdain sept fois devant ses serviteurs comme lui avait ordonné le prophète Elisée. Faire la guerre aurait pu lui coûter la vie. Il en serait au moins revenu blessé. Mais il aurait préféré cette souffrance-là (parce qu'il en avait l'habitude et surtout par conviction qu'il gagnerait), plutôt que souffrir de s'humilier en se lavant au Jourdain.

2 rois 5.11-13 : "11Naaman fut indigné et il s'en alla en disant : « Je me disais : ‘Il sortira en personne vers moi, il fera appel au nom de l'Eternel, son Dieu, il fera un mouvement de la main sur l’endroit malade et guérira ma lèpre.’ 12Les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que tous les cours d’eau d'Israël ? Ne pourrais-je pas m'y laver pour devenir pur ? » Il tourna le dos, et il partait plein de colère 13lorsque ses serviteurs s'approchèrent de lui pour lui parler. Ils dirent : « Mon père, si le prophète t'avait demandé quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Tu dois d’autant plus volontiers faire ce qu'il t'a dit : ‘Lave-toi et tu seras pur !’ »"

Nous aussi, nous avons souvent certaines « souffrances » que nous préférons tout simplement parce qu'elles ne nous font pas sortir de notre zone de confort, et en plus, elle ne nous obligent pas forcément à être humbles. Ce sont des souffrances choisies. En revanche, nous dédaignons les souffrances imposées par Dieu lui-même. Et pourtant, c'est lui qui nous a choisis, ce n'est pas nous qui l'avons choisi en premier (Jean 15.16). C'est nous qui cherchons à lui ressembler, ce n'est pas Lui qui cherche à nous ressembler. Qui de mieux que la personne à qui vous cherchez à ressembler, peut vous montrer comment faire pour lui ressembler? Ce n'est pas logique que ce soit vous-mêmes qui déterminiez les choses à faire pour ressembler à cette personne; mais c'est plus logique que ce soit cette personne à qui vous voulez ressembler, qui vous dise quoi faire pour devenir comme elle. Et justement Jésus-Christ nous donne un moyen pour lui ressembler : souffrir comme il a souffert, ou plus précisément, accepter les souffrances qu'il veut nous faire traverser. À l'Homme charnel cela fait peur; mais à l'Homme spirituel, cela le réjouit. Pierre par exemple eut peur au début, de souffrir pour Jésus, au point où il le renia. À ce moment-là, il n'était pas encore revêtu de la puissance du Saint-Esprit. En revanche, après la pentecôte, le même Pierre fut heureux d'être fouetté en public à cause de l'Evangile.

Actes 5.41 : « Les apôtres quittèrent le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes d’être maltraités pour le nom [de Jésus].»

C'est dans ce sens que Paul a dit :

« En effet, il vous a été fait la grâce non seulement de croire en Christ, mais encore de souffrir pour lui en menant le même combat que celui que vous m'avez vu mener et que, vous l'apprenez maintenant, je mène encore.» (Philippiens 1.29-30)

Souffrir pour Jésus, c'est donc une grâce, un honneur que Dieu nous fait.

Jacques dit par ailleurs de considérer commun un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles nous pouvons être exposés (Jacques 1.2). Pierre ayant également compris la leçon, dit de se réjouir de la part que nous prenons aux souffrances de Christ, afin d'être aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire sera dévoilée (1 Pierre 4.13). On comprend donc que celui qui « mérite » d'être dans la gloire de Jésus à venir, c'est celui qui aura pris part aux souffrances de Jésus. C'est cela le vrai mérite. C'est cela être digne de Jésus-Christ, et c'est à la portée de tous.


PRIÈRE/Père céleste, merci pour le sacrifice de Jésus ton fils pour le pardon de mes péchés. Aide-moi par ton Saint-Esprit, à être digne de lui en acceptant aussi de porter ma croix jusqu'au pour le suivre. C'est en son nom que je prie. Amen.

Estelle Ndjengue.


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