LA GRÂCE DE DIEU EST PERMANENTE.

Jésus a dit à ses disciples :

« Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. (…) » (Jean 14.23)

Nous ne méritons rien de ce que Dieu nous accorde. C'est pourquoi nous parlons de "grâce divine". Il nous fait des faveurs, parce qu'il est bon envers nous. Seulement, il nous arrive très souvent d'en douter, ou alors de croire aujourd'hui, et demain, d'oublier que c'est uniquement par la grâce de Dieu que nous vivons, que nous réussissons, que nous sommes bénis. Cette inconstance dans la foi en la grâce de Dieu vient de ce que nous ne sommes pas habitués à ce qu'on nous fasse du bien pour rien. Nous ne sommes pas habitués à être favorisé gratuitement. Au contraire nous pensons toujours devoir mériter le bien que l'on nous fait. Alors, lorsque Dieu nous bénit, nous avons peur que cela ne dure pas, parce que selon nous, c'est trop beau pour être vrai. On se dit : "et si ça s'arrête du jour au lendemain?😩", "et si on me réclame après de payer, de rembourser ?🤔", "ne devrais-je pas faire quelque chose en retour pour compenser?🤨", "et si cette faveur était un piège?😐", "et si…..". Alors, par peur de regretter un mal qu'on soupçonne arriver, on ne croit plus à cette grâce qui nous a été faite. On commence avec elle, mais on termine sous la loi. On finit par croire qu'il nous faut nous soumettre à telle règle (que Dieu ne nous a pas imposée) pour pouvoir être en paix. La loi devient finalement une mesure de sécurité, alors que c'est par la grâce que nous avons été sauvés. Malheureusement, commencer par la grâce pour terminer par la loi, équivaut à commencer avec l'Esprit de Dieu pour terminer par la chair. C'est le reproche que l'apôtre Paul avait fait tantôt aux Chrétiens de Galates.

Galates 3.3-5 : «3Etes-vous tellement dépourvus de sens? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair? 4Avez-vous tant souffert en vain? si toutefois c'est en vain. 5Celui qui vous accorde l'Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi?»

Cher.e ami.e, lorsque Dieu commence à faire du bien, ce n'est pas pour après t'abandonner. Il termine toujours ce qu'il a commencé. Il ne te piègera jamais. Il donne gratuitement. Eh oui, non seulement c'est très beau, mais c'est aussi vrai. Dieu ne nous donne pas d'illusions, parce que ce n'est pas un menteur (Nombres 23.19) [1]. On ne sacrifie pas son unique fils pour des personnes qui ne le méritent même pas, pour après leur être infidèles. Dieu est un Papa responsable. Il ne donne pas sa grâce d'une main pour la retirer de l'autre. Il fait tout à la perfection, et cette grâce ne s'estompera jamais. Elle est permanente, parce que celui qui en est l'auteur est et demeure fidèle à Lui-même.

2 Timothée 2.13 : « si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.»

Philippiens 1.6 : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.»

Psaumes 89.1-5 : « 1Je chanterai à toujours les bontés de l'Éternel ; de génération en génération je ferai connaître de ma bouche ta fidélité. 2Car j'ai dit : La bonté sera édifiée pour toujours ; dans les cieux mêmes tu établiras ta fidélité. 3J'ai fait alliance avec mon élu, j'ai juré à David, mon serviteur : 4J'établirai ta semence pour toujours, et j'édifierai ton trône de génération en génération. Sélah. 5Et les cieux célébreront tes merveilles, ô Éternel ! oui, ta fidélité, dans la congrégation des saints.»

PRIÈRE/Père céleste, je crois que tu es fidèle, et que ce que tu as commencé dans ma vie, tu l'achèveras. Je crois que la grâce que tu m'as manifesté en me sauvant de la mort par le sacrifice de Ton fils, est infinie. Elle ne s'arrêtera jamais. Je suis à jamais béni (e) en Jésus-Christ. C'est en son saint nom que je prie. Amen.

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[1] Nombres 23.19 : « Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas?»