L'IMPORTANCE DE CROIRE EN LA RÉSURRECTION DE JÉSUS (1).

Luc 23.55-56 : "55Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, 56et, s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi."

Luc 24.1-3 : "1Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles avaient préparés. 2Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre ; 3et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus."

Nous voyons dans ces passages des femmes qui  aimaient Jésus et l'avaient suivi, ayant préparé des aromates pour embaumer son corps trois jours après son enterrement. Elles sont agi selon la coutume en Israël. Cela a pour but d'éviter les mauvaises odeurs dues à la décomposition du cadavre.

Cependant ces femmes avaient finalement effectué tous ces préparatifs pour rien. Certes, elles l'avaient fait parce qu'elles aimaient quand même Jésus, parce qu'elles avaient de l'affection pour lui. Toutefois, elles n'avaient pas cru en ses paroles quand il disait qu'il faut qu'il soit rejeté par tous, crucifié, mort, et que le troisième jour, il ressuscite.

Luc 17.24-25 : "En effet, tout comme l'éclair resplendit et brille d'une extrémité du ciel à l'autre, ainsi sera le Fils de l'homme dans son jour. Mais il faut auparavant qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération."

Elles n'avaient pas cru en la promesse de résurrection de leur maitre, aussi avaient-elles continué de fonctionner par simples traditions (embaumement du cadavre) plutôt que par la foi (en son retour à la vie).

Cette incrédulité a eu quelques conséquences.

1. La toute première, c'est que le vêtement de deuil était demeuré sur ces femmes jusqu'à ce qu'elles voient des anges leur apparaitre pour leur rappeler que leur maitre est vivant (Luc 24.4-8). Elles étaient toutes tristes, alors que c'était un temps de réjouissance. Peut-être même que d'autres disciples étaient devenus amers, par déception, alors que c'était un temps de célébration. L'incrédulité a été source de tristesse, d'apitoiement, d'amertume, de découragement au moment même où il fallait se réjouir de la victoire sur la mort.

2. L'autre conséquence, c'est la marche par la loi et non par la grâce. En effet, les femmes avaient poursuivi leurs coutumes funéraires (image de la loi) alors que ces dernières étaient désormais inutiles. Jésus étant resuscité, elles n'avaient plus besoin de fournir autant d'efforts pour ces préparatifs comme elles l'avaient fait. Cela leur a coûté du temps, de l'argent, et de l'énergie. Mais tous ces efforts étaient vains. Si elles avaient cru plus tôt aux paroles de Jésus à propos de sa résurrection au troisième jour de sa mort, elles ne se seraient pas « pris la tête » pour déployer autant d'énergie inutilement. Elles aurait plutôt consacré leur temps à autre chose de plus utile, voire de plus joyeux. L'argent dépensé pour acheter les aromates aurait pu être dépensé à la limite pour des réjouissances, pour fêter l'accomplissement des plans de Dieu, et non pour des cérémonies mortuaires.

   
   

   Par ailleurs, elles se seraient reposées, au lieu d'aller ça et là pour faire des courses pour l'embaumement mortuaire. Dieu les avait déjà déchargé de ce poids en ressuscitant Jésus d'entre les morts. Mais étant donné qu'elles n'avaient pas cru en cette promesse de résurrection, elles se sont épuisées pour rien, dans les courses, les achats, et autres. Le Saint-Esprit avait pourtant fait prophétiser David en ces termes :

"Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l'allégresse, Et mon corps repose en sécurité. Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption." (Psaumes 16.9-10)

En parlant de "corruption", on fait référence ici à la décomposition du corps mort. Le corps de Jésus n'allait pas se décomposer dans la tombe, parce qu'il était prévu qu'il ressuscite le troisième jour. Cela était planifié et annoncé par Dieu des siècles plus tôt, comme on le voit dans ce cantique de David, inspiré par l'Esprit Saint. Dès lors, plus besoin d'aromates funéraires.

David poursuivit son cantique ainsi :

"(…) Il y a d'abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite." (Psaumes 16.11)

Oui, parce que c'était le temps de célébrer la vie, et non d'embaumer les cadavres pour conserver ce qui était déjà mort; d'où la première partie du même verset qui dit :

"Tu me feras connaître le sentier de la vie (…)" (Psaume 16.11)

Parce qu'elles n'avaient pas cru en ce que le corps de Jésus ne verrait pas la corruption, elles avaient permis à la tristesse de corrompre leurs émotions le jour même de la résurrection, jour de joie. Il en est de même pour nous. Lorsque nous ne croyons pas que quelque chose que nous avons perdu ressuscitera, même lorsqu'elle est déjà ressuscitée, nous sommes empêchés de nous réjouir, parce que notre cœur a été corrompu par la tristesse, la déception, ou l'amertume. C'est pourquoi le plus tôt possible, pour éviter les mauvais états d'âmes qui volent notre joie, il nous faut accepter le principe de la mort et de la résurrection en Christ.

(suite et fin dans la partie 2).

PRIÈRE/Père céleste, je choisis de croire en la résurrection de son fils Jésus-Christ, qui a été sacrifié pour que je sois libre de tous mes péchés, et de toute condamnation. Je crois aussi que tu es capable de faire ressusciter dans ma vie tout ce qui est mort, tout ce qu'ai perdu. Au nom de Jésus-Christ je prie. Amen.